DENVER – United Airlines (UA), basée à Chicago, accepte de payer 99 000 $ dans le cadre d’un règlement à la suite d’accusations de discrimination raciale dans son hub de l’aéroport international de Denver (DEN).
La Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC) a révélé que le règlement porte sur le harcèlement au travail visant un employé américain d’origine asiatique d’origine mongole.
United fait face à une amende pour discrimination
La discrimination s’est produite pendant la pandémie de COVID-19, lorsque le sentiment anti-asiatique a augmenté dans tout le pays. Des collègues ont soumis l’employé à des insultes raciales et à des agressions physiques, tandis que la direction a menacé son emploi en raison de sa race et de son origine nationale.
United Airlines n’a pas enquêté rapidement sur la plainte interne de l’employé malgré des violences physiques signalées.
L’affaire met en évidence la discrimination sur le lieu de travail découlant d’idées fausses répandues reliant les Américains d’origine asiatique à la pandémie de COVID-19.
L’EEOC a déterminé que ces actions violaient le titre VII de la loi sur les droits civils de 1964, qui protège les employés contre la discrimination sur le lieu de travail et interdit les représailles contre ceux qui signalent de tels incidents.
Après des tentatives infructueuses de règlement précontentieux par le biais d’une conciliation volontaire, l’EEOC a intenté une action en justice devant le tribunal de district américain du Colorado (EEOC v. United Airlines, Inc., Civil Action No. 1:24-cv-02438-TPO). Le règlement oblige United Airlines à fournir des mesures de redressement supplémentaires au-delà de l’indemnisation monétaire.
Changements de politique
United Airlines a adopté des réformes complètes du lieu de travail dans le cadre de son règlement de discrimination de 99 000 $.
L’accord comprend l’octroi de 75 000 miles de vol à l’ancien employé concerné et l’établissement de nouveaux protocoles de sécurité au travail dans le cadre d’un décret de consentement de trois ans.
La compagnie aérienne s’engage à réviser sa politique sur la violence au travail, en exigeant des enquêtes sur les plaintes de violence physique dans les 72 heures.
Les mesures supplémentaires comprennent la révision des politiques d’égalité des chances en matière d’emploi, l’affichage des avis aux employés et la soumission de rapports de conformité réguliers à l’EEOC.
Mary Jo O’Neill, procureure régionale du bureau de district de l’EEOC à Phoenix, souligne la responsabilité des employeurs de traiter rapidement les plaintes pour environnement de travail hostile, en particulier celles impliquant la violence physique.
O’Neill attire l’attention sur le guide d’application de la loi sur le harcèlement sur le lieu de travail récemment réédité par l’EEOC, qui constitue une ressource essentielle pour les employeurs.
Melinda Caraballo, directrice du bureau de district de l’EEOC à Phoenix, renforce l’interdiction de la discrimination fondée sur l’origine nationale ou la race.
Caraballo souligne la mission de l’EEOC de garantir l’égalité sur le lieu de travail, en soulignant comment des pratiques d’emploi équitables profitent à la fois aux entreprises individuelles et à l’économie américaine dans son ensemble.
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