Horizon Air Embraer E175 contraint de retourner à Anchorage après que son moteur ait ingéré Eagle
Horizon Air Embraer E175 contraint de retourner à Anchorage après que son moteur ait ingéré Eagle

Horizon Air Embraer E175 contraint de retourner à Anchorage après que son moteur ait ingéré Eagle

Un avion de Horizon Air, opérant pour Alaska Airlines au départ d’Anchorage, en Alaska, a dû faire demi-tour peu après son décollage en raison d’une collision avec un oiseau.

Ces incidents, bien que fréquents, obligent souvent les avions à revenir au sol par crainte de dommages structurels, en particulier si l’oiseau a été aspiré par le moteur.

Collision entre un Embraer E175 de Horizon Air et un oiseau

Le 24 décembre, un Embraer E175 de Horizon Air, assurant un vol pour Alaska Airlines entre l’aéroport international Ted Stevens d’Anchorage (ANC) et l’aéroport international de Fairbanks (FAI), a dû retourner à Anchorage peu après son décollage en raison d’une collision avec un oiseau.

Selon les rapports, l’appareil a heurté un aigle pendant son ascension après le décollage, poussant les pilotes à faire demi-tour par précaution.

Les passagers ont été informés que l’avion retournait à Anchorage par mesure de sécurité et que la collision avait impliqué un oiseau une fois l’appareil revenu au sol en toute sécurité.

Heureusement, l’avion a atterri sans problème et aucun passager n’a été blessé, mais le même sort ne s’applique pas à l’aigle. Alaska’s News Source rapporte qu’un passager a déclaré :

L’aigle a survécu à ce moment-là. Il y avait plusieurs voitures de police autour de l’avion. Normalement, ce serait une situation plus effrayante, mais en sachant que c’était un oiseau… puis ils ont dit que l’aigle allait à l’hôpital des aigles, et qu’il avait une aile cassée. »

L’aigle a été transporté au Bird Treatment and Learning Center (BIRD TLC) d’Anchorage, où son état a été évalué. Il souffrait de graves blessures, dont une fracture ouverte à l’aile gauche.

La directrice exécutive de BIRD TLC, Laura Atwood, a déclaré que les dommages étaient si importants que l’oiseau ne pouvait pas être réhabilité. Malheureusement, il n’y avait pas d’autre option que de l’euthanasier.

Inspection et reprise de service de l’avion

L’avion impliqué dans l’incident a été temporairement immobilisé pour une inspection mais a été remis en service par la suite. Les passagers ont été transférés sur un autre avion pour leur vol vers Fairbanks.

Autres cas de collision avec des oiseaux

Les collisions avec des oiseaux ne sont pas rares dans l’aviation commerciale. La gravité de la situation dépend de la nature de la collision, mais dans la plupart des cas, l’avion est ramené au sol en toute sécurité.

Ces derniers mois, plusieurs incidents similaires ont été signalés :

  • En novembre, un Airbus A320 de Spirit Airlines a été impliqué dans une collision avec un oiseau en approche de l’aéroport de Nashville (BNA) en provenance d’Orlando (MCO). L’incident s’est produit à une altitude d’environ 4 000 pieds. L’avion a été temporairement immobilisé avant d’être transféré à l’aéroport de Detroit (DTW).
  • Le même mois, un Airbus A330 de KLM, reliant Amsterdam à Houston, a dû retourner à Amsterdam peu après son décollage lorsque ses deux moteurs ont aspiré des oiseaux.
  • En novembre également, un Boeing 737-900ER de Delta Air Lines a fait demi-tour à San Jose après une collision avec un oiseau peu après son décollage pour Atlanta.

L’incident le plus célèbre : le vol US Airways 1549

L’un des incidents les plus connus impliquant une collision avec des oiseaux reste celui du vol 1549 de US Airways entre l’aéroport de LaGuardia (New York) et Charlotte, Caroline du Nord, en 2009.

L’avion a heurté une volée d’oiseaux peu après son décollage, causant des dommages assez graves pour arrêter les deux moteurs.

Aux commandes se trouvait le capitaine Chesley Sullenberger, accompagné du copilote Jeffrey Skiles. Après avoir déterminé qu’un retour à LaGuardia ou un atterrissage à l’aéroport de Teterboro, dans le New Jersey, n’était pas possible, ils ont décidé d’atterrir sur le Hudson River.

Miraculeusement, tous les passagers et membres d’équipage ont survécu et ont été secourus dans les 30 minutes suivant l’amerrissage. Cet incident a fait l’objet d’une analyse détaillée par Simple Flying, soulignant l’héroïsme et le sang-froid de l’équipage.