Arrestation du pilote du vol Savannah-Chicago de Southwest Airlines
Arrestation du pilote du vol Savannah-Chicago de Southwest Airlines

Arrestation du pilote du vol Savannah-Chicago de Southwest Airlines

SAVANNAH – Un pilote de Southwest Airlines (WN) a été arrêté pour suspicion de consommation d’alcool quelques instants avant de piloter un vol de Savannah (SAV) à Chicago (MDW).

L’arrestation a eu lieu après qu’un agent de la TSA a détecté l’odeur d’alcool dans l’haleine du pilote lors d’un contrôle de sécurité de routine. La compagnie aérienne a rapidement démis le pilote de ses fonctions, en donnant la priorité à la sécurité des passagers et en respectant les réglementations de la FAA.

Arrestation d’un pilote de Southwest Airlines

Le 15 janvier, un vol de Southwest Airlines (WN) prévu au départ de l’aéroport international de Savannah/Hilton Head (SAV) à 6 h 05 pour l’aéroport Midway de Chicago (MDW) a été retardé après l’arrestation du pilote de 51 ans, David Allsop.

Selon le bureau du shérif du comté de Chatham, Allsop a été arrêté par la police de l’aéroport de Savannah pour suspicion de conduite sous l’influence de l’alcool et a été détenu sous caution de 3 500 $.

L’arrestation a eu lieu après qu’Allsop ait tenté de passer le point de contrôle de la TSA, où les agents auraient senti de l’alcool dans son haleine. Conformément au protocole, la police de l’aéroport a été appelée pour mener une enquête plus approfondie.

La réglementation de la FAA interdit strictement aux pilotes de consommer de l’alcool dans les 8 heures précédant un vol. Une règle communément appelée « bottle to throttle ».

De plus, le taux d’alcoolémie d’un pilote ne doit pas dépasser 0,04 %. Les violations de ces réglementations peuvent entraîner de graves conséquences, notamment une suspension, des amendes ou une peine d’emprisonnement.

Après l’arrestation, Southwest Airlines a fait appel à un pilote de remplacement. Le vol WN 3772 a finalement décollé à 11 heures, ce qui a entraîné un retard de près de 5 heures pour ses 143 passagers.

Les sanctions pour les pilotes dont le taux d’alcoolémie est supérieur à la limite autorisée sont sévères. Au-delà des amendes ou de l’emprisonnement, les pilotes risquent de perdre leurs certifications et leur réputation. Les juridictions internationales imposent souvent des sanctions plus strictes, décourageant encore davantage les violations.

Réponse de Southwest Airlines

Après l’arrestation, un porte-parole de Southwest Airlines a souligné l’engagement de la compagnie en matière de sécurité, déclarant :

« Nous sommes au courant d’une situation impliquant un employé sur le vol 3772 ce matin en provenance de Savannah. L’employé a été démis de ses fonctions. Rien n’est plus important pour Southwest que la sécurité de nos employés et de nos clients. »

Porte-parole de Southwest Airlines

L’action rapide de la compagnie aérienne dans cette affaire reflète la priorité accordée à la sécurité des passagers et à la conformité réglementaire à l’échelle de l’industrie.

Incidents similaires

Cet incident souligne l’importance cruciale de tests d’alcoolémie rigoureux dans l’aviation. Malgré les règles fédérales, l’application de la loi repose largement sur des contrôles aléatoires et la vigilance du personnel de sécurité. Des cas récents démontrent les défis permanents que pose le maintien des normes de sécurité :

En mars 2024, le pilote de Delta Airlines (DL) Lawrence Russell, 63 ans, a été emprisonné au Royaume-Uni pour s’être présenté au travail alors qu’il avait dépassé la limite d’alcoolémie.

Russell devait prendre un vol d’Édimbourg (EDI) à New York (JFK), mais il a été signalé lors d’un contrôle de sécurité lorsque de l’alcool a été trouvé dans son bagage à main.

À la fin de l’année dernière, deux hôtesses de l’air de Delta Airlines (DL) ont échoué à des tests d’alcoolémie aléatoires à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol (AMS).

L’une d’elles a été condamnée à une amende de 1 900 € après avoir dépassé de sept fois la limite légale pour le personnel navigant.

Japan Airlines (JL) a confirmé que deux pilotes avaient dépassé les limites d’alcool avant le vol JL774 de Melbourne à Tokyo Narita le 1er décembre 2024. Cette infraction a entraîné des retards de départ considérables pour les passagers.

Dans un autre incident, un pilote de United Airlines (UA) de 63 ans, Henry W, a dû faire face à des conséquences juridiques à Paris après avoir échoué à un dépistage d’alcool à l’aéroport Charles de Gaulle.

Les forces de l’ordre ont détecté des signes visibles d’intoxication lorsque le pilote est arrivé pour son vol à destination de Washington le 23 juillet. Son taux d’alcoolémie dépassait les limites réglementaires européennes pour l’équipage de conduite.

Ces cas soulignent la nécessité de politiques solides, de tests réguliers et d’une coopération internationale pour prévenir la consommation d’alcool parmi les équipages de conduite.